Découvrez l'histoirede la terre à la plume

Né dans un village enclavé au fond des savanes africaines, sa vision du monde se limitait à son horizon. Animiste comme ses parents, il a vite compris que sa vie se passerait dans la croyance et le respect de deux mondes : le monde des invisibles, habité par ses Ancêtres, et le monde des visibles dans lequel il vivait. Il a suivi dans sa communauté un ensemble d’enseignements successifs, appelé « L’école de la vie ». Cette voie devait le conduire à l’âge de la sagesse.

Mais voilà qu’un événement vint entraver cet itinéraire bien tracé…

Découvrez l'histoirede la terre à la plume

Né dans un village enclavé au fond des savanes africaines, sa vision du monde se limitait à son horizon. Animiste comme ses parents, il a vite compris que sa vie se passerait dans la croyance et le respect de deux mondes : le monde des invisibles, habité par ses Ancêtres, et le monde des visibles dans lequel il vivait. Il a suivi dans sa communauté un ensemble d’enseignements successifs, appelé « L’école de la vie ». Cette voie devait le conduire à l’âge de la sagesse.

Mais voilà qu’un événement vint entraver cet itinéraire bien tracé…

Qui est-il ?

TiédabaUn homme né père

Si vous n’êtes pas habitué à lire ce genre de petite phrase étonnante (telle que celle ci-dessus), alors accrochez-vous !

Qu’est-ce qui existe ? Qu’est-ce qui n’existe pas ? « De la Terre à la Plume » est une invitation à la découverte d’une nouvelle culture et d’un nouveau vocabulaire. Ce livre n’est pas qu’une lecture, c’est un voyage philosophique vécu au travers des yeux d’un jeune enfant en pleine tourmante.

En effet, le destin est venu frappé à sa porte, et s’imposera pour changer sa vie durablement. Il lui laissera réfléchir à cette terrible question :

« Peut-on apprendre sans désapprendre ? »

Il faut apprendre à ne pas savoir pour mieux savoir, le sens véritable de chaque mot est caché derrière le premier sens qui n’est guère le bon…

Extraits et interviews

Pour découvrir le livre et son histoire, par la voix de l'auteur

L’arbre des forgerons

Sur le chemin de l'école, Tiédaba passe à côté d'un arbre particulier. Son père, qui l'accompagnait, se met alors à chuchoter...

Ils ont lu cet ouvrage

Voici leurs Avis

Sachez que j’ai voyagé grâce à vous.

Ce voyage que j’ai fait n’a rien d’une découverte « touristique » de celles qui nous font entrevoir un mode vie, des habitudes, des lieux, des rites. En réalité il s’agit plutôt d’un voyage intérieur. En racontant votre vécu, votre éducation, vous avez partagé vos valeurs éducatives et elles m’ont interpellées sur des notions que je ne pense pas avoir transmises à mes enfants comme « essentielles ».

Le respect, le respect dû à ses parents, à sa communauté et tous les « vivants ». Ce respect dont finalement je n’ai moi-même que très peu entendu parler et qui résonne tellement en moi. Dans mes souvenirs on m’a beaucoup parlé de politesse, de soumission mais peu de respect.

Dans votre récit autobiographique le respect n’est pas un mot, pas une option, c’est l’ordre des choses. Le respect est la colonne vertébrale du modèle éducatif qui vous a élevé. Il apparait comme un guide, une chance, une valeur fondamentale qui vous a permis de traverser les périodes d’injustice sans vous perdre.

Ce respect qui vous lie à vos parents (au sens large), qui sécurise l’Amour que vous leur portez en écartant toute tentation de remettre en cause leur autorité.

Ce respect qui se fond en une confiance inconditionnelle, quel immense cadeau vos parents vous ont fait !

J’espère que nous pourrons échanger davantage si d’aventure j’ai la joie de vous rencontrer à nouveau.

Pour revenir à votre récit, je le trouve très bien amené ;  il est fluide et il n’y a jamais eu de lassitude à ma lecture. De plus j’entendais presque votre voix me faisant la lecture car vous avez un talent de conteur, vos émotions et sentiments transparaissent.

Le petit garçon est extrêmement attachant et fermer le livre une fois lu m’a laissée triste je l’avoue.

Sur le fond du récit, j’ai appris beaucoup de cette histoire dont je ne connais rien.
J’ai vu l’amie dont je vous ai déjà parlée, Jacqueline Kone, quelques jours après avoir terminé le livre et je lui en ai parlé. J’ai appris à cette occasion que son père avait fait partie des enseignants de cette « école des blancs ».

J’ai commandé votre livre et lui ai offert à Noel ; j’attends son retour.

Nathalie Colville

5

Tiédaba, voici tout ce que j’ai ressenti en lisant ton livre :

Lire et relire De la terre à la plume est toujours aussi passionnant, ton livre nous ouvre l’esprit sur un monde d’amour, de respect, de positivité, il nous met du baume au cœur.
Il est une magnifique leçon de vie qui nous fait réfléchir et réaliser que dans nos pays industrialisés, nous nous éloignons dangereusement des vraies valeurs. Sans nous en rendre compte, dans ce monde matérialiste fait d’individualisme, nous nous isolons, nous perdons le sens des vraies valeurs et notre joie de vivre.

C’est lisant des ouvrages comme De la terre à la plume que nous reprenons conscience de ce qui est la vraie vie, le bonheur, celui d’être attaché à son village natal, à sa famille, le bonheur d’être fier du travail de ses parents, de se sentir fort de tout l’amour et tout le savoir qu’ils nous ont apportés, d’aimer la nature et les animaux, de s’en émerveiller chaque jour, et de respecter tout cela.
Ton livre Tiédaba apporte au lecteur un immense apaisement, il nous fait réaliser que notre force est dans ce que nos aînés nous ont transmis, dans nos doux souvenirs, et qu’il est important pour rester fort, de ne jamais rien oublier.

J’imagine ton déracinement Tiédaba, d’avoir été obligé de t’éloigner de Dagaba, et de tous ceux qui t’étaient si chers.
Sans la force qu’il y a en toi grâce à tes racines, tu serais tombé, mais tu es tel le roseau de la Fable de la Fontaine, plus fort que le chêne… tu plies mais ne romps pas, et je suis persuadée que sans cette force tu n’aurais pas pu écrire De la terre à la plume…

Alors merci Tiédaba, car ton livre nous apporte force et joie de vivre, tout le monde devrait le lire…

Annie.

5
Annie

De la première à la dernière page, je suis entrée dans l’univers du petit Tiédaba. Car il nous parle si bien des choses de son enfance : ses parents, son village, son environnement, son quotidien.

Mais plus encore, il nous parle de ses sentiments et de ses émotions. Car un jour tout bascule dans son cœur et dans sa tête à cause d’un bâton. Un bâton !!! Tiédaba a la même taille que le bâton.

Sa vie va radicalement et irrémédiablement changer. Il va désormais vivre avec la peur de l’inconnu et l’angoisse de ne pas revoir les siens.

Comment résister à le suivre. On veut l’accompagner. On marche avec lui sur le chemin, pieds nus, vers l’école des blancs. Durant le trajet, il restera à l’écoute de la nature qui l’entoure, on sent la pluie qui tombe sur son visage, les feuilles des arbres qui le frôle, le parfum des plantes qu’il respire.

Arrivé dans le village de l’école, il comprend vite qu’il faut dire adieu à ses repaires du quotidien. Pas un blanc à l’école des blancs. Que lui a-t-on raconté ?

On le sent déstabilisé, apeuré, perdu. Ces craintes seront fondées car le maître d’école sera dur et impitoyable et certaines personnes du village ne lui donneront pas l’amour dont il a tant besoin.

Tout ce qu’il va vivre dans cette école, nous montre comment Tiédaba, petit enfant, va se forger un caractère attentif aux autres, compatissant à la souffrance de ses petits camarades, ne pas se plaindre, mais surtout se dépasser pour comprendre cette hermétique langue française qui le fait souffrir.

Le parcours du petit Tiédaba est une leçon de courage, de force de vie qu’il puise dans les généreuses racines parentales et de son village qui l’a vu naître et l’a accueilli avec amour.

Elisabeth D.

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Elisabeth D.